Oublieuse nature...

 



Elle chante au milieu du bois
Murmure et coule près des roseaux,
Zigzague limpide à petits pas
Se mêle aux chants des oiseaux...


Les jeunes filles viennent y rêver
Cherchant l' amour avec ivresse,
Leurs longs cheveux viennent s' y noyer...
L' aube point, vient la tristesse...


Et la source renaît à la vie
Le cèdre n' est plus qu' arbre même,
Sur cette eau le soleil rougit
Et tant de rêves ne s' en souviennent...


Un court ruisseau quitte son lit
Les roseaux se courbent au vent frais,
Sur l' eau glissent les feuilles sans bruit
S' éloigne la source dans la forêt...



Mille oiseaux s' enfuient, tout s' efface...
Autant que le permet un monde  



                                             Qui passe...




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